S’autoriser pour autoriser

Ma pire peur de dirigeante solo, être malade et ne pas pouvoir assurer les engagements pris ❌

Pendant toute ma carrière, j ai vécu avec cette croyance :

« Même si tu es malade, tu dois aller bosser sinon c’est montrer que tu n’es pas à la hauteur »

Alors en tant que dirigeante, dire à mes clients : « désolée, je dois reporter notre rdv, c’était juste inimaginable. »

Sauf que je suis une personne humaine et que j ai été « vraiment » malade et dans l’incapacité d’assurer mes prestations.

Résultat =>

😓 la peur immense d être perçue comme une « petite chose fragile » sur laquelle on ne peut compter (20 ans dans des groupes masculins qui ne prônent, ne reconnaissent que la force, ça laisse quelques traces)

Or

👉 comment accompagner mes clients à prendre soin d’eux, à respecter leurs limites si je ne m’autorise pas à faire de même

👉 Quel message (conscient ou non) je génère ? « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais !!! »

Alors j ai décidé de faire confiance à mes clients qui ont été hyper compréhensifs et j’ai décalé des rdv, un séminaire pour pouvoir me soigner et apporter une prestation de qualité à mes clients.

Je vous propose de réfléchir au message que vous adressez à vos équipes lorsque vous ne vous autorisez pas à :

❌ prendre du temps pour déjeuner
❌ ne pas travailler pendant les vacances, les we
❌ ne pas travailler quand vous êtes en arrêt de travail
❌ vous tromper ou ne pas savoir

C’est autant d autorisations que vous ne donnez pas à vos équipes….

Ça vous parle ?

J en profite aussi pour remercier mon groupe génial de supervision qui m’a permis de faire ce chemin de « m’autoriser à prendre soin de moi pour que mon client s’y autorise également « 

Se faire accompagner : quelle utilité?

« Se faire accompagner, franchement, je ne vois pas l’intérêt … »

Prendre la décision de se faire accompagner nécessite, selon moi, d’avoir franchi plusieurs étapes préalables :

1️⃣ Avoir envie d’évoluer, car c’est une démarche personnelle qui demande de l’engagement et du courage

2️⃣ Être lucide avec le fait que refaire tout le temps la même chose génère les mêmes résultats

3️⃣ Ne pas faire de raccourci entre « si je demande de l’aide, c’est que je suis nul ou incompétent »

4️⃣ Avoir compris qu’un accompagnant n’est pas quelqu’un qui sait mieux, mais quelqu’un qui vous aide à cheminer

Il existe plein de manières de se faire accompagner, et pour ma part, j’ai mis en place plusieurs dispositifs : coaching, supervision, cercles de parole

🛤 Une chose est sûre, à chaque séance, à chaque zoom, à chaque échange, je chemine.

Alors oui, c’est très souvent confrontant, souvent difficile et en même temps tellement libérateur et puissant.

Et vous, qu’est-ce qui vous amènerait à décider de vous faire accompagner ?

Le travail n’a pas à être dur

« Bon, ça va être dur, mais c’est le job. Faut y aller !!! »

Combien de fois ai-je entendu cette phrase assortie des traditionnels :

😫  Il y en a pour 4 mois et après ça ira
😫   Il faut tenir coûte que coûte
😫   Pas le choix, on doit le faire
😫   C’est le prix à payer
😫   On n’a jamais dit que ce serait facile …

Rien qu’en écrivant ces phrases, ça me donne un sentiment de lourdeur, de contrainte, bien loin de la motivation et de l’engagement souhaitable pour accomplir ce projet.

J’ai travaillé pendant plus de 20 ans dans des environnements exigeants, au sein desquels :

🙅🏻  le travail était dur, physiquement, moralement, socialement, en terme de charge

😟  c’était cette difficulté qui était récompensée et non la créativité et l’innovation dont certains faisaient preuve pour améliorer les conditions de travail

Or, j’ai la profonde conviction que le travail peut être stimulant, exigeant, engageant sans être associé à la souffrance. 💫

Des étapes, bien sûr :

1️⃣  mesurer l’ampleur des défis à relever et ne pas les nier

2️⃣  Puis aller identifier et solliciter les ressources que chacun va pouvoir mobiliser pour y faire face

3️⃣  Et ensuite co-construire les étapes, déroulé…

😀 Cette méthode, l’Appréciative Inquiry, génère systématiquement de l’engagement et de la motivation et non une espèce de « poids » qui tue toute envie, tellement « la montagne semble haute. »

C’est en tout cas la démarche que je mobilise, à la fois personnellement mais aussi pour mes clients.

Et vous, comment réagissez-vous quand on vous dit que ça va être dur, qu’il y en a pour des mois …?

Etre en relation, c’est être curieux de l’autre

Vous est-il arrivé de vous sentir profondément seul dans vos relations perso, pro ?

Oui certainement, et cela parle de la qualité de la relation.

Pour moi, développer une relation profonde, de qualité,

✨ c’est être curieux de soi et de l’autre ✨

👉 Curieux de soi, car comment être en relation avec l’autre si on est coupé de soi-même, de nos ressentis, de nos émotions, de la conscience de nos mécanismes ?

👉 Curieux de l’autre, car être en relation c’est avoir envie de découvrir l’univers de l’autre, peu importe qu’il nous soit totalement étranger ; c’est explorer ce qui est important pour l’autre, ce qui fait sens, partager…

Et vous, qu’en pensez-vous ?

🤯 Une fausse croyance bien ancrée : il est inutile de prendre des pauses quand on travaille…

J’ai toujours été convaincue que je travaillais super efficacement quand j’avais 15 sujets en cours ; il faut dire que j’ai, dixit mes équipes, 30 idées à la seconde…

😫 Il m’était donc extrêmement difficile de me reposer, ou même de faire une pause, car c’était selon moi contre-productif, et peu amusant.

A la lecture de ce livre passionnant et très accessible, c’est bien tout le contraire qu’il faut faire.

💡 Morceaux choisis : les 4 étapes de la créativité

1️⃣ Phase de préparation : on pose le problème et on récolte des informations

2️⃣ Phase d’incubation : on ne réfléchit plus au problème. Pendant ce temps, le cerveau travaille, sans que l’on en ait conscience, et fait des associations d’idées

3️⃣ Phase d’illumination : l’idée jaillit comme une révélation

4️⃣ Phase de vérification : évaluation de la solution retenue pour s’assurer qu’elle permet de résoudre le problème

✨ C’est bien cette phase 2 pendant laquelle il est important de « lâcher », de faire de l’espace, pour laisser au cerveau de la « bande passante » pour travailler en arrière plan.

Personnellement, j’ai expérimenté des dizaines de fois ce processus : quand je suis bloquée sur un sujet, je pars marcher, me promener, nager et hop, l’idée arrive.

🤩 Hyper top et tellement plus productif !

Cette connaissance de notre fonctionnement interne fait partie des éléments partagés lors des accompagnements dirigeant que je propose, notamment lorsque nous évoquons le rapport au temps, à la charge de travail, le respect de son espace au sein de toutes les sollicitations…

Et vous, est-ce facile de laisser de l’espace, de prendre du temps même lorsque votre emploi du temps est surchargé ? partagez en commentaire

J’adore préparer des conférences

🎤 « Oser ou quand l’avis des autres est la vie des autres » 🎤

C’est le titre de ma prochaine conférence, et j’adore ce moment de création 🤩 🤩

Parce que proposer une conférence pour moi, c’est l’incarnation même de la liberté d’expression :

Une fois l’intention et la thématique posée avec mon client, c’est à moi de jouer et de

💡 proposer un parti pris, une autre manière d’aborder un sujet

😁 embarquer le public et leur faire vivre une expérience interactive

🤡 pouvoir me « lâcher » sur la mise en scène, et si j’ai envie d’avoir une perruque afro, j’y vais (bon, vous avez compris qu’un de mes thèmes de prédilection, c’est « oser »)

🤝 partager ensuite des points de vue et entendre « ah, j’avais pas vu ça comme ça »

👏 déclencher des échanges, des rires …

Et vous, qu’est- ce que vous recherchez en allant écouter, participer à une conférence ? partagez en commentaire

Si vous avez envie d’en savoir plus sur les thèmes des conférences que je propose, contactez-moi ☎