Oui à l’engagement

✋ Je suis contre la « rétention des talents » !

Plus précisément, je suis contre le terme de « rétention » et la philosophie associée.

👉Faire de la rétention : c’est retenir, maintenir, arrêter => c’est de la contrainte.

Cela n’a jamais généré de l’engagement ou de la motivation.

Dans mes anciennes fonctions de DRH, j’ai même vu des comportements qui devenaient déviants :
–       On faisait des « ponts d’or » à ceux qui menaçaient de s’en aller, au détriment de toute équité y compris salariale
–       Cela générait des incompréhensions et des tensions
–       Cela suscitait d’autres départs.

Oui, c’est important pour l’entreprise de disposer de personnes talentueuses.

💡 Mon tips => aller questionner les aspirations de ces « talents », ce qui les fait kiffer :

🤩 Qu’est ce qui est vraiment important pour toi dans ta vie personnelle, professionnelle, associative ?
🧚 Si tu avais une baguette magique, qu’est-ce que tu ferais ?
🎉 Qu’est ce qui te rendrait fier ?
🤝 Comment imagines-tu contribuer ?

En adoptant ce type de questionnement, cela amène le collaborateur à
✅ s’engager,
✅ devenir acteur
✅ ouvrir des perspectives auxquelles ni lui ni vous n’auriez peut-être pensé.

Et vous, comment faites-vous pour fidéliser vos équipes ?

« Les émotions, ça n’a pas sa place en entreprise, sauf …

… la colère !  » ah ça oui, c’était pas un problème 🙄

J’ai travaillé pendant près de 20 ans dans des milieux extrêmement masculins, durs, où il n’était pas question de montrer ses émotions…

Sauf

La colère. 😡

Alors, ça, c’était toléré.

Il était même connu que tel ou tel directeur était colérique et c’était ok, voir même justifié « car tu comprends, il est comme ça! ».

Or toute attitude qui est tolérée, que ce soit de la violence verbale ou du non-respect ou…, l’infuse et s’infuse dans toutes les strates de l’organisation.

Ce qui m’anime dans mes accompagnements, c’est de venir mettre en lumière tout ce qui va impacter les interactions, les relations, et d’amener le collectif à évoluer vers plus de joie, de liberté, d’efficience.

Que faites vous dans de telles situations ?

S’autoriser pour autoriser

Ma pire peur de dirigeante solo, être malade et ne pas pouvoir assurer les engagements pris ❌

Pendant toute ma carrière, j ai vécu avec cette croyance :

« Même si tu es malade, tu dois aller bosser sinon c’est montrer que tu n’es pas à la hauteur »

Alors en tant que dirigeante, dire à mes clients : « désolée, je dois reporter notre rdv, c’était juste inimaginable. »

Sauf que je suis une personne humaine et que j ai été « vraiment » malade et dans l’incapacité d’assurer mes prestations.

Résultat =>

😓 la peur immense d être perçue comme une « petite chose fragile » sur laquelle on ne peut compter (20 ans dans des groupes masculins qui ne prônent, ne reconnaissent que la force, ça laisse quelques traces)

Or

👉 comment accompagner mes clients à prendre soin d’eux, à respecter leurs limites si je ne m’autorise pas à faire de même

👉 Quel message (conscient ou non) je génère ? « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais !!! »

Alors j ai décidé de faire confiance à mes clients qui ont été hyper compréhensifs et j’ai décalé des rdv, un séminaire pour pouvoir me soigner et apporter une prestation de qualité à mes clients.

Je vous propose de réfléchir au message que vous adressez à vos équipes lorsque vous ne vous autorisez pas à :

❌ prendre du temps pour déjeuner
❌ ne pas travailler pendant les vacances, les we
❌ ne pas travailler quand vous êtes en arrêt de travail
❌ vous tromper ou ne pas savoir

C’est autant d autorisations que vous ne donnez pas à vos équipes….

Ça vous parle ?

J en profite aussi pour remercier mon groupe génial de supervision qui m’a permis de faire ce chemin de « m’autoriser à prendre soin de moi pour que mon client s’y autorise également « 

Se faire accompagner : quelle utilité?

« Se faire accompagner, franchement, je ne vois pas l’intérêt … »

Prendre la décision de se faire accompagner nécessite, selon moi, d’avoir franchi plusieurs étapes préalables :

1️⃣ Avoir envie d’évoluer, car c’est une démarche personnelle qui demande de l’engagement et du courage

2️⃣ Être lucide avec le fait que refaire tout le temps la même chose génère les mêmes résultats

3️⃣ Ne pas faire de raccourci entre « si je demande de l’aide, c’est que je suis nul ou incompétent »

4️⃣ Avoir compris qu’un accompagnant n’est pas quelqu’un qui sait mieux, mais quelqu’un qui vous aide à cheminer

Il existe plein de manières de se faire accompagner, et pour ma part, j’ai mis en place plusieurs dispositifs : coaching, supervision, cercles de parole

🛤 Une chose est sûre, à chaque séance, à chaque zoom, à chaque échange, je chemine.

Alors oui, c’est très souvent confrontant, souvent difficile et en même temps tellement libérateur et puissant.

Et vous, qu’est-ce qui vous amènerait à décider de vous faire accompagner ?

Le travail n’a pas à être dur

« Bon, ça va être dur, mais c’est le job. Faut y aller !!! »

Combien de fois ai-je entendu cette phrase assortie des traditionnels :

😫  Il y en a pour 4 mois et après ça ira
😫   Il faut tenir coûte que coûte
😫   Pas le choix, on doit le faire
😫   C’est le prix à payer
😫   On n’a jamais dit que ce serait facile …

Rien qu’en écrivant ces phrases, ça me donne un sentiment de lourdeur, de contrainte, bien loin de la motivation et de l’engagement souhaitable pour accomplir ce projet.

J’ai travaillé pendant plus de 20 ans dans des environnements exigeants, au sein desquels :

🙅🏻  le travail était dur, physiquement, moralement, socialement, en terme de charge

😟  c’était cette difficulté qui était récompensée et non la créativité et l’innovation dont certains faisaient preuve pour améliorer les conditions de travail

Or, j’ai la profonde conviction que le travail peut être stimulant, exigeant, engageant sans être associé à la souffrance. 💫

Des étapes, bien sûr :

1️⃣  mesurer l’ampleur des défis à relever et ne pas les nier

2️⃣  Puis aller identifier et solliciter les ressources que chacun va pouvoir mobiliser pour y faire face

3️⃣  Et ensuite co-construire les étapes, déroulé…

😀 Cette méthode, l’Appréciative Inquiry, génère systématiquement de l’engagement et de la motivation et non une espèce de « poids » qui tue toute envie, tellement « la montagne semble haute. »

C’est en tout cas la démarche que je mobilise, à la fois personnellement mais aussi pour mes clients.

Et vous, comment réagissez-vous quand on vous dit que ça va être dur, qu’il y en a pour des mois …?

Etre en relation, c’est être curieux de l’autre

Vous est-il arrivé de vous sentir profondément seul dans vos relations perso, pro ?

Oui certainement, et cela parle de la qualité de la relation.

Pour moi, développer une relation profonde, de qualité,

✨ c’est être curieux de soi et de l’autre ✨

👉 Curieux de soi, car comment être en relation avec l’autre si on est coupé de soi-même, de nos ressentis, de nos émotions, de la conscience de nos mécanismes ?

👉 Curieux de l’autre, car être en relation c’est avoir envie de découvrir l’univers de l’autre, peu importe qu’il nous soit totalement étranger ; c’est explorer ce qui est important pour l’autre, ce qui fait sens, partager…

Et vous, qu’en pensez-vous ?

🤯 Une fausse croyance bien ancrée : il est inutile de prendre des pauses quand on travaille…

J’ai toujours été convaincue que je travaillais super efficacement quand j’avais 15 sujets en cours ; il faut dire que j’ai, dixit mes équipes, 30 idées à la seconde…

😫 Il m’était donc extrêmement difficile de me reposer, ou même de faire une pause, car c’était selon moi contre-productif, et peu amusant.

A la lecture de ce livre passionnant et très accessible, c’est bien tout le contraire qu’il faut faire.

💡 Morceaux choisis : les 4 étapes de la créativité

1️⃣ Phase de préparation : on pose le problème et on récolte des informations

2️⃣ Phase d’incubation : on ne réfléchit plus au problème. Pendant ce temps, le cerveau travaille, sans que l’on en ait conscience, et fait des associations d’idées

3️⃣ Phase d’illumination : l’idée jaillit comme une révélation

4️⃣ Phase de vérification : évaluation de la solution retenue pour s’assurer qu’elle permet de résoudre le problème

✨ C’est bien cette phase 2 pendant laquelle il est important de « lâcher », de faire de l’espace, pour laisser au cerveau de la « bande passante » pour travailler en arrière plan.

Personnellement, j’ai expérimenté des dizaines de fois ce processus : quand je suis bloquée sur un sujet, je pars marcher, me promener, nager et hop, l’idée arrive.

🤩 Hyper top et tellement plus productif !

Cette connaissance de notre fonctionnement interne fait partie des éléments partagés lors des accompagnements dirigeant que je propose, notamment lorsque nous évoquons le rapport au temps, à la charge de travail, le respect de son espace au sein de toutes les sollicitations…

Et vous, est-ce facile de laisser de l’espace, de prendre du temps même lorsque votre emploi du temps est surchargé ? partagez en commentaire

Ouvrir les perspectives

Quand j’ai créé mon entreprise, on m’a dit « tu dois absolument écrire un business plan sur 3 ans, sur un tableur excel »….
😧 😧 😧 l’horreur absolue pour moi !

Le problème n’était pas d’utiliser excel, mais de venir enfermer ma vision, mon projet, dans un tableau avec des chiffres, qui me semblait tellement réducteur.

Et comme c’est méga cool d’être son propre patron et de décider

=> ma vision, je l’ai écrite, racontée sur un cahier il y a 3 ans sur une plage que j’adore 🤩 🏖

📅 tous les ans, je viens revisiter, réajuster la vision d’ALIZEL en pleine nature, avec post-it, cahier et feutres multicolores … et c’est un pur kif !

💡 Alors à tous ceux qui sont rebutés par le business plan, tout va bien ! il y a plein d’autres façons de faire

Et vous, comment travaillez-vous votre vision/projet d’entreprise ?

Y prenez-vous plaisir ou est-ce pour vous un passage obligé ?

Un jour sans fin? ou se reconnecter au plaisir et à la joie ?

Avez-vous déjà eu l’impression d’être dans un mauvais remake d’Un jour sans fin?

😮 Refaire encore et encore la même chose

😮 Etre confronté aux mêmes sujets

😮 Se sentir dans une fin de cycle, condamné à « perpét »

Dans ces situations, il est parfois difficile de trouver des solutions.

Les échanges avec l’entourage sont souvent peu nourrissants :

« mais regarde, c’est top tout ce que tu fais ! et dans le contexte actuel, c’est pas risqué de changer? et pour faire quoi ? « 

Or l’enjeu est de se reconnecter avec le plaisir et l’envie qui génèrent la motivation.

Dans tous mes accompagnements, cette question du plaisir, de l’envie, de la motivation est centrale et nous venons :

=> questionner ce qui vous fait plaisir

=> en alliant profondeur et douceur, sans rien « laisser sous le tapis »

Pour moi, plaisir et envie sont directement liés avec le fait

🔗 d’être en relation, collaborer à 2, à plusieurs

🗽 de travailler en toute liberté

🛠 d’expérimenter encore et toujours

😃 de me connecter à la joie et au partage

Et vous, qu’est-ce qui vous anime, vous fait plaisir dans votre métier, dans votre vie?

Est-ce que vous vous reposez régulièrement la question ?

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Mousse au chocolat noir ou au lait ?

J’adore utiliser cette métaphore de la mousse au chocolat quand mes clients me disent « ça, je ne sais pas faire » …

En réalité, ils savent, mais ils ne savent pas qu’ils savent.

🍫 Quand on sait faire une mousse au chocolat noir, on sait faire une mousse au chocolat au lait, car il n’y a qu’un seul ingrédient qui change : le chocolat.

En général, j’ai droit au regard « ok, merci pour le scoop »

🎯 => engager une démarche différente

Plutôt que de pointer tout ce que « je ne sais pas », nous allons explorer :

💡 quelles sont ses ressources ?
💡 qu’est ce qu’il a déjà mis en oeuvre ? à quelle occasion ?
💡 quel a été le résultat ? a t il été satisfaisant ?
💡 quelles compétences il a développé qui pourraient être réutilisées ? …

Et vous, face à quelque chose que vous pensez ne pas savoir ou savoir faire, comment réagissez-vous, plutôt team  » 😲 je ne sais pas et je me fige » ou  » 🤠 je ne sais pas et je tente »

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